Frédéric BOUFFANDEAU: La chute inopinée
Frédéric Bouffandeau organise son œuvre autour d’une forme « matrice » singulière et imparfaite. Tant apparentée à une cellule humaine qu’à une figure végétale et florale, celle-ci est vivante, souple, sensuelle et porteuse d’une certaine forme de poésie.
Parfois pleine, parfois évidée, ou opaque, Frédéric Bouffandeau construit et déconstruit cette forme à l’aide de peinture, de dessins, de néons, de sculptures en aluminium… L’artiste passe d’un médium à l’autre tant sur le mur que dans l’espace. Chaque pièce créée enrichie la suivante, s’associe aux œuvres existantes, tout en gardant son caractère élémentaire et singulier.
Ainsi les différents médiums dialoguent, se percutent, cohabitent, sans jamais s’effacer. Les formes et les couleurs sont parfaitement autonomes et n’ont, selon l’artiste, pas besoin de lui pour vivre et s’exprimer, car « chaque couleur a ses propres dynamiques, ses propres valeurs, ses propres qualités et son propre sens ». Frédéric Bouffandeau se perçoit davantage comme un chef d’orchestre qui les met en accord afin de créer « un lieu d’absorption et une atmosphère ».
Cette seconde exposition à la galerie Oniris intitulée « La chute inopinée » présente des oeuvres récentes en lien avec son exposition au Musée Matisse du Cateau-Cambrésis en 2020 avec ses derniers travaux sur papier, sur toile et néons.