Est née en 1923 à Vannes
Elle vit et travaille à Paris et sur l’île aux Moines
Elle expose à la galerie Oniris depuis 1995
Exposition avec l'artiste
Depuis les années 40, Geneviève Asse nous offre un art d’une extrême richesse dont la qualité et la profondeur nous transporte dans une contemplation qui se veut silencieuse. Sur ses toiles de formats très variables, minuscules ou vastes, hauts ou larges, Geneviève Asse n’utilise qu’une couleur, le bleu.
Je crois que mon bleu n’est pas tout à fait un bleu. Il me contient. En plus, il y a l’air, l’eau. L’ardoise si je me penche vers la terre. Il peut y avoir tant de choses dans ce contenu du bleu. Aussi une espèce de joie. Le bleu vous remplit de joie. Il y a parfois de l’ivresse dans la peinture, et des combats douloureux. C’est pourquoi, malgré les apparences, je ne crois pas que ma peinture soit maintenant ni lisse, ni monochrome. Les tons se sont rassemblés et donnent cette sensation d’unité : la couleur s’est équilibrée.
Dans l’œuvre de Geneviève Asse, le bleu est synonyme d’infini, de lointain et de plénitude, pour le peintre cette teinte est la seule qui, couvrant le support de la toile permette aussi de la traverser. Pour se situer dans la profondeur, le bleu a besoin d’une architecture, l’artiste dit d’elle-même que « L’espace se compose de formes sommaires et sensibles qui s’équilibrent par la masse et par la lumière, une architecture se crée ».
C’est avec la peinture que l’artiste aborde pleinement le thème de l’ouverture, de porte, d’architecture élémentaire qui ouvre un espace clos et qui permet à la lumière de s’infiltrer. Cette forme d’ouverture est donnée par des lignes qu’elles soient horizontales ou verticales scindant la toile en deux.
De nombreuses expositions nous ont déjà dévoilées l’œuvre de Geneviève Asse qui, des natures mortes de ses débuts, à l’abstraction de ses toiles bleues, questionne et privilégie le thème de la lumière.
Dans ses toiles, Geneviève Asse nous dévoile une de ses préoccupations premières : la division. Ses toiles sont comme déchirées, incisées d’un fin trait parfois rouge, parfois blanc, comme une cicatrice de lumière. Cette division récurrente dans son œuvre, pose le problème de la partition et de la réunion du plein et du vide, cet acte essentiel pour l’artiste distingue alors deux parties sur la toile, pour ensuite mieux les sceller dans le tout.
Biographie
2018 : Art Paris, stand Oniris
2015 : Musée des Beaux-Arts, Lyon
2014 : 5ème expo à la galerie Oniris, Rennes
2013 : « Peintures » Centre Pompidou, Paris
Musée de la Cohue, Vannes
2011 : Musée Fabre, Montpellier
2010 : Musée des Beaux-arts, Rouen
2009 : Cabinet des estampes et dessins – Biennale internationale de la gravure contemporaine, Liège, Belgique
2008 : Musée Lambinet, Versailles
Vitraux de la collégiale Notre-Dame, Lamballe
2006 : Musée des Beaux-arts, Quimper
2004 : Musée de la Cohue, Vannes
2003 : Musée des Beaux-arts, Rennes
2002 : Musée des Beaux-arts, Tours
Bibliothèque Nationale de France, Paris
1999 : « L’art dans les chapelles », Morbihan
1998 : Musée d’Art et d’Histoire, Genève, Suisse
1997 : Musée de la Cohue, Vannes
1988 : Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
1980 : Musée des Beaux-arts, Rennes
1970 : Centre National d’Art Contemporain, Paris
1968 : Musée des Beaux-arts, Reims
1957 à 1965 : participe régulièrement aux Salon de Mai et au Salon des Réalités Nouvelles
Fond National d’Art Contemporain, La Défense
Centre George Pompidou, Paris
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Musée des Beaux-arts de Rennes
Musée des Beaux-arts de Rouen
Musée des Beaux-arts de Tours
Mac/Val, Vitry
Musée Cantini, Marseille
Musée La Cohue, Vannes
Musée de Brou, Bourg-en-Bresse
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